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mardi 4 novembre 2008

COLLOQUE D'AGEN ET NERAC 14-15 NOVEMBRE 2008

L’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Agen et la Société historique des Amis du Vieux Nérac organisent un
Colloque scientifique
« La Grande Guerre aujourd’hui : Mémoire(s), Histoire(s) »

AGEN – Salles des Illustres, Vendredi 14 novembre 2008 de 9h à 17h

· Le mot du Président de la Société des Sciences, Lettres et Arts d’Agen
· Ouverture des travaux par Alexandre Lafon, doctorant à Toulouse, Université du Mirail.

v Première demi-journée. Président de séance : Bernard Lachaise

Première partie : Destins.

- Monique Biau-Lagard : De jeunes hommes face à leur destin : Gabriel Bouffies et Léon Laplace.
- Georgie Durosoir : La musique comme survie : les « musiciens du général » et le cas particulier de Lucien Durosoir, violoniste compositeur.
- David Mastin : Le double deuil de guerre des Maurousel : essai de micro-histoire culturelle.

Deuxième partie : Mémoires oubliées, mémoires conflictuelles.

- Marine Branland : Les gravures comme mémoires du temps de guerre : donner corps à son expérience de guerre.
- Anne Samson :The remembrance of the East Africa Campaign, 1914-1918, in South Africa: Historians’ use of, and impact on memory.
- Elise Julien : Mémoire et capitale : l’histoire de la Grande Guerre et la spécificité parisienne.
- Bastien Dez : Mémoires de gloires et d’infortunes : les tirailleurs « sénégalais » au secours de Reims et de la France (1918-2008).
v Deuxième demi-journée. Président de séance : André Bach

Première partie : La Grande Guerre dans les productions artistiques.

- Alain Paraillous : L’enfant au fusil de bois.
- Maurice Cottenceau : La Grande Guerre dans le cinéma.
- Nicolas Offenstadt : Rock, pop et Grande Guerre.
- Benoist Couliou et Cédric Marty : D'une mémoire qui n'en serait pas tout à fait une. À propos de quelques représentations artistiques de la Première Guerre mondiale.

Deuxième partie : La Grande Guerre comme enjeu pédagogique.

- Yohann Chanoir : La Première Guerre mondiale dans le manuel franco-allemand : regard croisé ?
- Céline Piot : La guerre de 1914-1918 comme rupture ou continuité chez les historiens.
- Thierry Labarthe : La place de la Grande Guerre dans les programmes et manuels scolaires : quoi de neuf et de moins neuf ?

v 17h : Fin des travaux – Conclusion de la journée par Rémy Cazals.
v Le mot de conclusion de la Présidente des Amis du Vieux Nérac

A 20H30 : projection des Fragments d’Antonin de Gabriel Le Bomin, au Cinéma le « Montreur d’images », en présence de Michel Cadé (Université de Perpignan)
Journée du Livre autour de 14-18
organisée par les Amis du Vieux Nérac
et l’Académie des Arts, Lettres et Sciences d’Agen

Nérac, 15 novembre 2008, salle des Écuyers de 9 h 30 à 19 h

Programme

Toute la journée, de nombreux stands vous attendent. En présence d’auteurs (écrivains ou historiens), les éditeurs, libraires et bouquinistes présentent et proposent à la vente une multitude d’ouvrages.
Ponctué par trois conférences et de présentations des récentes publications, ce salon du livre est enrichi d’une exposition prêtée par l’ONAC (20 panneaux).

· Éditeurs :

- Amis du Vieux Nérac/Éditions d’Albret (Nérac).
- Académie des Arts, Lettres et Sciences d’Agen/Revue de l’Agenais (Agen).
- Mémoire du Fleuve (Tonneins).
- Ancrage, revue de la mémoire des métissages du Sud-Ouest (Monbahus).
- Éditions Privat/Annales du Midi (Toulouse).
- Éditions CAIRN (Pau).
- BD Bulle (Agen).
- la Maison de la Presse Gaël Le Dallic (Nérac).
- le bouquiniste Jean-Louis Gauzy (Agen).

· Auteurs :

Historiens : André Bach, Rémy Cazals, Georgie Durosoir, Alexandre Lafon, Céline Piot, Nicolas Offenstadt, Fabrice Pappola, Anne Samson.
Romanciers : Alain Paraillous.
Auteurs de BD : Nicolas Juncker.

· Déroulement de la journée :

- 9 h 30 : Ouverture du salon du Livre
- 10 h : Présentation par le général André Bach des Carnets de guerre de Marc Delfaud, instituteur charentais et de Fusillés pour l’exemple 1914-1915.
- 10 h 20 : Présentation par Rémy Cazals de Prosper Viguier, un chirurgien de la Grande Guerre et Dans les tranchées de 1914-1918.
- 10 h 50 : Conférence de Marie Llosa sur : « La littérature jeunesse et la Grande Guerre ».
- 11 h 10 : Conférence de Philippe Bovyn sur : « Grande Guerre et littérature jeunesse. L’exemple d’un travail réalisé ».
- 12 h : discours de bienvenue de Monsieur le Maire de Nérac.
- 14 h 30 : Présentation par Alexandre Lafon et Céline Piot de la nouveauté des AVN Léonie Bonnet, une infirmière militaire pendant 1914-1918.
- 14 h 50 : Présentation par Nicolas Juncker de la BD Le Front.
- 15 h 25 : Présentation par Nicolas Offenstadt de son dernier ouvrage.
- 15 h 45 : Conférence de Yohann Chanoir sur : « La Première Guerre mondiale dans le manuel franco-allemand ».
- 16 h 15 : Présentation par Alain Paraillous du roman Demain viendra l’aurore.
- 16 h 40 : Présentation par Fabrice Pappola des Carnets de guerre d’Arnaud Pomiro. Des Dardanelles au Chemin des Dames.
- 17 h 15 : Présentation par Georgie Durosoir de Deux musiciens dans la Grande Guerre.
A 21H00 : projection au Cinéma le Margot de La Tranchée de William Boyd, partenariat « Culture et Cinéma » et Cinéma Le Margot.

RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES
ü Contacts : Alexandre Lafon : 06 32 82 60 29 ; carpediem16@wanadoo.fr
David Mastin : 06 85 63 53 70 ; david.mastin@orange.frCéline Piot : 06 87 28 83 33 ; celine.piot@netcourrier.com

samedi 25 octobre 2008

Estonia after WW1 and in WW2

article rédigé par Krista Mahlakoiv:

After the First World War the Russian and the Austro-Hungarian Empires had collapsed and many new states arouse but there was little political stability in Europe. In eastern Europe, the new states, Poland, Czechoslovakia, Yugoslavia, Latvia, Estonia, Lithuania and Finland were always threatened by the rapid increase in national strength of communist Russia.
The Republic of Estonia was established on the 24th of February 1918, when for the first time in the history of the state, Salvation Committee, Päästekomitee, declared independence of the Republic of Estonia. This day is celebrated as Independence Day in Estonia.
Estonia had to defend its independence against Russians – the Red Army – and against Germans, the Landeswehr, a militia formed by Baltic German reactionaries. (Baltic Germans are Germans living in the eastern shore of the Baltic Sea, which today form the countries of Estonia and Latvia. They came there between the 12th and 13th century and they were colonists or crusaders. After the crusades they influenced and came to control the administrations of government, politics, economics, education and culture of these areas for over 700 years until 1918, despite remaining a minority ethnic group. They most of estonian nobelmen and land owners were Baltic Germans at this time.)
Nasionalist troops loyal to the new gowernment were joined by volunteers from Finland and Denmark, as well as number of local Germans who supported the Republic. Essential military aid was provided by the British fleet. Having failed to subdue its small neighbour by military force, Soviet Russia finally recognised the independence of Estonia – the Tartu Peace Treaty was signed on the 2nd of February 1920.
The two decades of independence was a time of rapid changes and development. Virtually within one generation a cultural space based on Estonian language and mentality was created – higher education, police force, literature and legal system, scientific and sporting administrations and many more essential facets of a modern nation state.
The political system showed less stability. It became apparent in the 1934 bloodless coup d’etat by the state elder Konstntin Päts and general Johan Laidoner. Reason for that was that the veterans of the War of Independence (Vapsid) formed a party and became very popular, they wanted to change the constitution – to increase the power of the President. The government saw a threat in their popularity and the veterans were accused of trying to take over the government and being socialists, so all the gatherings and organisations of Veternas were forbidden and their leaders were even arrested. The following six years are called the „Era of Silence“. There are several different opinions on the blodless coup d’etat in the 1934 by Konstantin Päts, many historians say that it was only done because K. Päts and J. Laidoner wanted to secure their positions.
The policy of non-involvement of the democratic West in the 1930s left Estonia alone between the big countries. With the Hitler-Stalin Pact of August 1939 - Molotov- Ribbentrop pact - included a secret protocoll where Stalin and Hitler shared the Eastern-Europe between themselves, and Estonia was annexed to Soviet sphere of influence. A couple of weeks later, openly threatened with invasion by the Soviet Union, Estonia had to accept the establishment of Red Army and Navy bases on its territory. At first Soviet Union didn’t care about Estonian politics but in June 1940, a defacto military take-over ensued. At a time when the bewildered eyes of the world were focused on Natzis’ enttry to Paris, few took notice of Soviet occupation in the Baltic countries. Few days later they took over the government and brought more troops into Estonia. All that was followed by unexpected elections in Estonia, which wer won by communist with 92,8% of the votes, of course the results of the elections were not real. Also politics, economy and social system were changed acording to Soviet Union. On 14th of June 1941 it was the turn of the families and relatives of „elements hostile to Soviet power“: without discrimination according to gender or age, over 10 000 Estonians were deported without trial to prison camps and exile. Many perished.
A year of Soviet rule was followed by the Nazi invasion in 1941. Recent memories of Communists’ atrocities caused a great number of Estonians to fight against the retreating Soviets. Germans took over the continental Estonia but the sense of reliefe was short. It became evident that the Nazis would not countenance any attempt at restoring Estonia’s independence. An Estoninan nationalist government, formed amidst the chaos of the collapsing German defence, declared the restoration of independence and proclaimed neutrality in the war. They also attempted to organise Estonian military units and tried to get recognition from the Western Allies, but without any luck. By the late autumn 1944 the Red Army had re-occupied the whole of Estonia.
Tens of thousands of Estonians, who were fortunate enough to get to the coast adn find any kind of vessel, escaped overseas to Sweden.

mardi 5 août 2008

Krista Mahlakõiv from Tallinn University



A new assistant for our works, living in Tallinn, Estonia. We're glad that this graduate student from Tallinn university could help us in the understanding of wars in Europe. Welcome Krista!

mardi 3 juin 2008

En attendant Mireille Havet

Lu dans le Monde des Livres du vendredi 30 mai 2008, parution du Journal de Mireille Havet 1924-27. Poétesse et romancière sulfureuse, soutenue dès 1914 par Apollinaire puis Colette, celle-ci est née en 1898. On annonce la publication prochaine de son journal pour les années 1913-18 (éd. Claire Paulhan). De quoi en savoir (après Françoise Dolto ou Simone de Beauvoir) plus sur les jeunes filles dans la guerre.

vendredi 25 avril 2008

90ème anniversaire de l'Armistice à Castelmoron sur Lot

RECHERCHONS DOCUMENTS LIES AU 90 ANNIVERSAIRE DE L’ARMISTICE DU 11 NOVEMBRE 1918

Les écoles et le collège vont avoir à cœur de donner par leur présence et leurs travaux (d’exposition à la médiathèque notamment) l’importance qui convient à de telles manifestations. Nous prévoyons de travailler avec nos élèves sur les commémorations au village depuis 1918. Il nous plairait pour ce faire que la population de Castelmoron et environs puisse répondre à cet appel à documents.
Ces documents peuvent être de toute nature : cartes postales, affiches, programmes, compte-rendu de presse, photographies ou témoignages oraux ou écrits et doivent porter sur les sujets suivants :
· Comment les soldats de Castelmoron sont-ils rentrés : y a-t-il eu une fête ? des fêtes ? Comment a-t-on fêté le 14 juillet, le 3 août, le 11 novembre 1919 ?
· Peu de soldats morts au combat –sauf Hector Colonges- semblent être enterrés au cimetière communal : pourquoi ? Quelles ont été les formes prises par le deuil à Castelmoron : dans l’espace public, dans les lieux de culte, dans les familles touchées ?
· Comment a-t-on commémoré la fin de la Grande Guerre dans les années qui ont suivi ? Selon quelles formes –propres ou non, avec quels acteurs ? (anciens combattants, mutilés, veuves, orphelins, enfants des écoles, corps constitués…) Y a-t-il eu de « grandes » années de commémoration et pourquoi ? (nous pensons au cinquantième anniversaire par exemple). Quand et comment a-t-on décidé de rebaptiser certains lieux ?
· Enfin et de manière prospective, que peut-on faire pour élargir l’intérêt porté actuellement à ces cérémonies ?

contact : dmastin@hotmail.fr

jeudi 24 avril 2008

COMMEMORATIONS ET PROFANATIONS






1: le sens des monuments: article de SUD-Ouest du mardi 22 avril 2008.


Les monuments aux morts de la guerre 1914-1918 sont bien vivants. Du moins sont-ils l'enjeu de conflits de mémoire. La réaction de l'Union fédérale à Agen entend réserver le monument aux morts: il n'est pas question pour elle que les monuments aux morts célèbrent la mémoire de ceux qui ont souffert sans mourir! Notons que l'intrusion "de plaques associatives ou logos" ne datent pas d'aujourd'hui. Dès après la seconde guerre mondiale les associations de déportés ont apposé leurs plaques: célébrant leurs morts en déportation. Mais dans le même temps le monument devenait un point d'ancrage pour la communauté des vivants et parmi eux des rescapés. Ceux-ci se rendant visibles dans l'espace public et donc social et politique. Ce qui change actuellement? Une certaine inflation du désir de reconnaissance : il se murmure que des associations "gais et lesbiennes" voudraient voir apposer telles plaques appelant à commémorer la souffrance "communautaire" en déportation.

Les Anciens combattants -les vrais, les purs, les durs- entendent donc restituer aux monuments aux morts leur virginité et renationaliser les commémorations: c'est le sens de leur appel au ministre de l'Intérieur, pour "une instruction claire". Suivons l'affaire, mais il n'est pas certain que les maires y soient favorables. Car les communes se sont appropriées ce qu'elles considèrent comme un bien local: les habitants sont attachés à leur monument et en font évoluer -certes parfois avec des tiraillements ou conflits...mais ceux-ci ont eu lieu parfois dès l'érection du monument et certaines communes ont combattu ou contourné les directives des commissions administraives préfectorales- sens et formes.

Ajoutons que les conflits ou enjeux de mémoires autour du monument ont eu parfois des manifestations bien plus brutales voire profanatoires : le cas du monument de Port-Ste Marie (Nos deux photographies 47, Lot et Garonne) où les résistants ont littéralement recouvert les poilus en est l'illustration (l'inscription "A nos Morts" a disparu au profit de la plaque au 4è Groupe de Résistance). Une exception?




mercredi 23 avril 2008

Décès de Germaine Tillion le 19 avril 2008


Elève de Marcel Mauss, l'ethnologue avait été déportée en 1943, à Ravensbrück. On peut lire son Ravensbrück, Paris, Seuil, 1988.
http://www.europe1.fr/culture/articles/1342285/Deces-de-Germaine-Tillion-a-101-ans.html